15 mai 2008
♥ Fiou
Des heures et des heures à les regarder et puis fiou, une légère brise et tout disparaît jusqu'à l'année prochaine. Ces fleurs tel un parfum de jouvence me replongent tant d'années en arrière, je suis si petite, agrippée à une main ferme, je cours derrière, que dis-je, je vole. Nonotte m'amènera coûte que coûte, l'école, c'est trop im-por-tant. Alors je regarde le ciel, et je vois les fleurs qui sont là, statiques, corolles épanouis des enfants apeurés. À scruter ce va et vient incessant et ces larmes qui coulent de tant de déchirures. Ces fleurs sont mon enfance.
Publicité
Commentaires
G