Ils ont gagné, ils ont gagné!

La France qui se lève tôt bosse tôt, et se couche tôt, du coup elle peut rien casser à la Bastille la nuit par ce qu'elle est claquée le soir, pas con comme raisonnement…

Comments

[br1]

Oui mais c'est pas du tout grave étant donné que le signe à guetter c'est pas la casse. Ce n'est pas là que ça va se passer à mon avis. Pourquoi ? Parce qu'on est maintenant tous au courant que cela ne résout rien (tout le monde le voit à la télé, toutes les manifestations violentes sont toujours sévèrement réprimées, dans presque tous les pays du monde, il n'y a jamais d'issue de ce côté-là), et on voit bien aussi que les forces de l'ordre ne font pas dans la dentelle. Je crois qu'il faut plutôt suivre l'évolution des mouvements spontanés ou construits qui vont, au fil du temps, gagner de la notoriété parmi les citoyens. Je ne pense pas aux mouvements générés par les partis déjà en place. Il y a par exemple maintenant, chez beaucoup de ceux qui ont opté pour Ségolène, le contre-coup de la défaite, et le souvenir leur revient qu'ils et elles n'ont pas nécessairement voté avec une adhésion absolue. Ils et elles se souviennent qu'au tout début personne ne croyait déjà plus beaucoup dans la gauche, et que c'est juste contre Monsieur-Sarkozy-Notre-Président qu'un rassemblement s'est produit et a perdu. Ces mêmes personnes maintenant sont en train de creuser d'autres solutions, qui aboutiront probablement à la création de mouvements politiques. Il faut lire les blogs, parcourir les forums, ouvrir des discussions, poser des questions, répondre à d'autres, parler, se faire son idée, comprendre que la démocratie recommence avec Internet, et peu à peu se préparer, s'adapter au fait que quelque chose est en train de changer, sans doute pour le meilleur et non pour le pire. En tous cas c'est ce que croient ceux qui sentent que rien aujourd'hui ne peut être pire que l'exercice du pouvoir détenu par Notre-Président-Actuel. Je le vois comme ça. On est loin du problème de la casse qui à mon avis 1) n'a rien à voir avec un véritable mouvement, que ce soit politique ou révolutionnaire, c'est plutôt une réaction très émotive et très compréhensible, et 2) n'est absolument pas nouveau, cette violence maintenant fait partie du paysage, la faute à nous tous.