La grande colique

Et oui les amis, l'échéance se rapproche, j'ai beau faire une cure de fer actuellement, je ne vous dis pas l'état de mon transit (intestinal) en ce moment. Samedi, une fois de plus, c'est le grand saut… Concert de RITA devant une salle comble de Papys and Mamys assoiffés d'attention et d'évasion. Bon, la dernière fois il y a bien une petite mamie qui a demandé l'heure au ténor en plein milieu de sa performance (il me soutient qu'elle lui aurait demandé "C'est quelle air ?", moi je reste persuadé qu'il n'a évidemment pas pu comprendre en plein milieu de son exploit que ladite question n'était en fait que "C'est qu'elle heure ?" ce qui semble plus logique puisque nos spectacles précèdent toujours le goûter…). Enfin bref, cela n'arrange rien à mon stress grandissant de façon fulgurante. Mais comment font les vrais chanteurs d'opéra pour réussir à marcher jusqu'à la scène, c'est pas possible, ils y sont conduit de force sur un brancard par des représentants de l'ordre (ceux-là mêmes qui expulsent les sans papiers avec ou sans brancard…). Et les grands sportifs, n'en parlons pas, comment enchaîner un 1000 m haies devant un stade en furie lorsque l'on sort tout juste des toilettes ? À mon avis, c'est ça devenir professionnel, il doit certainement y avoir une ablation secrète qui permet d'accéder à ce standing.