J'ai perdu mon sifflet!

La seule façon de m'exprimer aujourd'hui : ce clavier. Quelle frustration je vous jure, alors qu'une foule en liesse attendait mes exploits (entre autres... hum...) d'ici quelques heures, lors de la toute dernière représentation d'Offenbach, non, je ne ferai pas partie de l'aventure cette fois, je resterai au fond de mon lit à me morfondre sur ma mésaventure, encore un complot des Russes!

Aphone la Pétro!

Quelqu'un a enfin trouvé le moyen de me couper le sifflet! Quick! Un mince filet d'air sort à peine de mon gosier en feu et mes poumons sont pleins d'huîtres... J'ai pourtant bien mangé mes deux énormes gousses d'ail crues soir et matin avec la cuillère d'huile d'olive derrière, en pleurant au souvenir des relents de mémé Yvonne, suite aux avis éclairés (sadiques ?) de Martine. Les microbes ont certainement été légèrement perturbés, mais ils se sont activement réfugiés sur mes innocentes  cordes vocales, les agrippant de toutes leurs forces microscopiques...

J'agonise surtout de ne pas aller me défouler sur scène.

Ah mes amis, ma vengeance sera terrible!