1 octobre 2006
♥ Safari annuel
J'ai déjà des courbatures pour demain…
Et oui, c'était aujourd'hui "La grande journée du jardinage", celle que je m'octroie lorsque vraiment on n'arrive plus au bout du jardin vivant. Comment voulez-vous ne pas vous casser le col du fémur lorsque le gazon n'est plus qu'un tapis de "glimaces" comme dit ma fille ? Hyper dangereux cette bestiole, une minute d'inattention, et pour les habitués c'est le record du monde battu de distance parcourue sans patin, pour les autres c'est le trou de la sécu dans lequel on s'engouffre, on se prélasse et on fini enterré dedans. La glimace n'est pourtant pas farouche, malgré tout je suis devenue maintenant un véritable maître-warrior spécialisée dans ce domaine, aucune de ses ruses ne me sont étrangères, je reste intraitable.
Tant de chemin parcouru, je vous le concède, elle est bien loin la Pétronille qui courait en hurlant chercher sa caisse de graines bleues la main incertaine, le regard hagard et la lèvre tremblante. Oui moi qui me disait que ces pauvres bestioles devaient certainement mourir dans d'atroces souffrances digne des plus belles Touristas du Maroc, d'où une fulgurante hésitation pour ne pas dire une petite larme. Mais savez vous que la glimace a des dons de demi-prestidigitateur, elle peut faire disparaître une belle laitue (réapparaître c'est autre chose…), ouai, comme ça, complètement fou, on se couche le soir en ayant l'impression d'avoir accompli sa mission de mère nourricière, à peine levée le lendemain matin, que l'on se précipite pour apprécier le futur fruit de son labeur, histoire de vérifier que ladite salade a bien dormi, qu'elle a la feuille fraîche et galbée, le vert prometteur et presque le sourire béat, lorsque éberluée, on se frotte les yeux crouteux, on fait trois tours sur soi-même, on fait le tour de la maison à cloche-pied, on se pince deux trois fois avant de s'avouer vaincue : LA SALADE A DÉCAMPÉE. La première fois on accuse le chat de la voisine qui fait ses crottes dans le rosier, et qui donc a décidé de foutre en l'air votre vie en bouffant en plus vos salades, et puis, en commençant à mener notre enquête, on tombe bien vite sur un indice irrécusable : le chat a la rage, il bave !
Tant de chemin parcouru, je vous le concède, elle est bien loin la Pétronille qui courait en hurlant chercher sa caisse de graines bleues la main incertaine, le regard hagard et la lèvre tremblante. Oui moi qui me disait que ces pauvres bestioles devaient certainement mourir dans d'atroces souffrances digne des plus belles Touristas du Maroc, d'où une fulgurante hésitation pour ne pas dire une petite larme. Mais savez vous que la glimace a des dons de demi-prestidigitateur, elle peut faire disparaître une belle laitue (réapparaître c'est autre chose…), ouai, comme ça, complètement fou, on se couche le soir en ayant l'impression d'avoir accompli sa mission de mère nourricière, à peine levée le lendemain matin, que l'on se précipite pour apprécier le futur fruit de son labeur, histoire de vérifier que ladite salade a bien dormi, qu'elle a la feuille fraîche et galbée, le vert prometteur et presque le sourire béat, lorsque éberluée, on se frotte les yeux crouteux, on fait trois tours sur soi-même, on fait le tour de la maison à cloche-pied, on se pince deux trois fois avant de s'avouer vaincue : LA SALADE A DÉCAMPÉE. La première fois on accuse le chat de la voisine qui fait ses crottes dans le rosier, et qui donc a décidé de foutre en l'air votre vie en bouffant en plus vos salades, et puis, en commençant à mener notre enquête, on tombe bien vite sur un indice irrécusable : le chat a la rage, il bave !
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